Les différents signaux audibles
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  Lorsque l'on balaye les bandes amateurs, les premiers sons que l'on entend sont du morse ou de la phonie. On ne prête attention aux autres signaux qu'après en avoir appris l'origine. Pour aider le SWL et l'OM à identifier les émissions qu'il entend sur les bandes, voici quelques enregistrements sans prétentions effectués aussi bien sur décamétriques que sur THF.

Les fichiers à télécharger sont compressés au format MP3 à 1ko/sec, ce qui explique la très médiocre qualité du son. Les mélomanes retrouveront directement sur les bandes la version originale de ces signaux.

Différentes classes d'émission

La phonie en modulation d'amplitude à bande latérale unique ne peut être décodée qu'avec un récepteur munie d'un détecteur de produit. Pour une compréhensibilité maximum il importe de bien régler la fréquence du récepteur, en utilisant éventuellement le RIT.
Exemple : bande 40 m dimanche 25/11/2001, émission en BLI (bande latérale inférieure). Peu de QRM.

En cas de mauvais choix de la bande latérale, le résultat est incompréhensible :
Exemple : bande 40 m dimanche 25/11/2001, émission en BLI (ou LSB) et récepteur réglé en BLS (ou USB)

La télégraphie se pratique généralement en découpant à l'aide d'un manipulateur la porteuse d'un émetteur.

Exemple : bande 10 m, balise OH9TEN sur 28,266, locator KP36oi, CW

Il est aussi possible de faire se déplacer la fréquence de l'émission. Il s'agit alors de FSK (fréquency shift keying). Selon le choix de la bande latérale on aura les traits-points plus aigus ou plus graves que les "espaces".
Exemple 1 : bande 2 m, balise HB9HB, FSK, les traits-points sont plus graves que les espaces

Exemple 2 : bande 2 m, balise HB9HB, FSK, les traits-points sont plus aigus que les espaces

Une des classes de modulation la plus proche de la télégraphie en morse est le RTTY (Radiotélétype) qui permet la transmission de message au format texte à vitesse faible. Il utilise 2 notes pour transmettre les 0 et 1. L'enregistrement suivant a été réalisé sans ajustement de la fréquence pour un décodage optimum mais les deux notes sont facilement distinguées par l'oreille.
Exemple : bande 20 m, émission RTTY, AFSK

Une classe d'émission proche du RTTY est le PSK31. Il utilise la modulation de phase par tout ou rien, ce qui explique le son monotone légèrement chevrotant.
Exemple : bande 15 m, émission PSK31


La classe d'émission numérique par excellence est le packet-radio. Les messages (fichiers numériques...) sont découpés et transmis par trames de durées allant de quelques dixième de seconde à quelques secondes.
Exemple : packet radio (voie user sur VHF)



Différents modes de trafic

Les concours importants provoque toujours une grande activité, les QSO sont brefs et les stations habituellement rares sont plus fréquentes.
Exemple : World Wide DX en télégraphie sur décamétriques, dernier week-end de novembre.

Un des moyens de pratiquer le trafic à longue distance sur THF est l'utilisation des traînées météoritiques en télégraphie à très haute vitesse. Repassé à vitesse normale le message devient compréhensible :
Exemple : trafic par meteor scatter

Le trafic via satellite permet à tous de contacter le monde entier ou tout du moins l'Europe, en télégraphie ou en SSB, avec un équipement raisonnable.
Exemple : trafic SSB par satellite RS13 (05/05/2002 UTC 2044 bande 2m)
Exemple : trafic CW par satellite RS13 (05/05/2002 UTC 2043 bande 2m)

Les stations DX sur décamétrique utilisent souvent le mode "split" pour trafiquer en émettant sur une fréquence et en écoutant sur une portion de bande plus large.
Exemple : appel de YA5T (05/06/2002 UTC 1700 bande 15m)
Exemple : stations appelant YA5T (05/06/2002 UTC 1700 bande 15m)