L'examen de la base peut montrer des particularités affectant :
- la forme : rectangulaire, ovale, tarabiscotée (et de toute sortes de façons...), ses dimensions,
- la matière : métal, résine, plastique, bois,
- sa couleur et son revêtement d'origine : peinture, nickelage, vernis,
- des détails particuliers : chanfrein, trous, pattes de fixation,
- des informations écrites, un logo, une adresse, un signe... (Voir Identification d'un manipulateur ancien ) 
Même si ces critères n'ont rien d'évident ni de déterminant, leur examen peut attirer l'attention sur une particularité qui, elle, sera déterminante pour conclure lors de la confrontation de l'objet que l'on tient dans la main avec la photo présentée sur un site de collectionneur.

La taille
    Elle est bien sûr déterminée par les conditions d'utilisation. Les tout petits manipulateurs sont souvent considérés comme destinés à des espions ("spy"), qui n'ont guère intérêt à se faire remarquer. Il y en a, mais ils sont aussi rares que les espions eux-mêmes. Par contre, un manipulateur intégré dans un appareil très portatif (télégraphe et téléphone de campagne, émetteur-récepteur, matériel de test de ligne) ou dans une station très exiguë (blindé, avion, sous-marin...) devra occuper le moins de place possible. La grande majorité des petits manipulateurs appartiennent à ces catégories. Exemples : K-114 ou A-034.

Base et carcasse
    La carcasse d'un manipulateur est comme une sorte de châssis qui supporte tous les autres éléments : chape, contacts, appui ou accrochage du ressort... Elle est généralement métallique. Il n'est pas rare qu'elle soit fixée sur une base (en bois, en métal, en matière isolante...) mais elle peut servir de base, c'est à dire se poser ou se fixer sur la table sans plaque intermédiaire. Il est par conséquent difficile de distinguer carcasse et base dans certains cas.

La forme
Les bases de manipulateurs sont la plupart du temps rectangulaires, celles qui ne rentrent pas dans ces catégories - moins fréquentes - sont plus intéressantes. La carcass

D : bourrelet en quart-de-rond		Base moulurée sur tout le pourtour		Petits côtés du rectangle arrondis		Base circulaire		En forme de goutte		Forme baroque
PTT + MIL français fabriqués par Dyna, Radiguet, Péricaud, Vinay, Mors, Cavalieri, Pesty...		Suisse, Autriche-Hongrie, Italie								W, Lewis,
A-015,		A-018, K-074, K-078, K-082, K-083, K-084, K-089, K-099		A-028,		A-030				K-057, K-073,

La matière
Les manipulateurs les plus anciens ont plutôt une base en bois mais ce n'est pas un critère déterminant car dans les années 1930 se vendaient encore beaucoup de manips conçus avant la Grande guerre.

Base en bois massif		Base en bois contrecollé		Base métallique en tôle d'acier, ici un couvercle. Un critère pas très évident.		Base en métal non ferreux : aluminium, zinc... moulé		Base en alliage cuivreux massif ou sous forme de tôle.		Base en matière synthétique, ébonite, bakélite moulée
HB, F, DL, HB, OE...		DL, Lorenz, Allei,				JA, W, Speed-X		PTT belges fabriqués par Gérard, Charles Vinez,		Clipsal,
A-03, A12		A-08, K-015		A-009, A-011, A-017, A-019, A-022, A-032, K-001, K-003, K-004		A-001, A-006, A-07, A-016, A020		K-073, A-014		A-004, A-005, A-009, A-010, A-026, A-032, A034,

Base en fonte moulée
SP,
A,030,

Codes Pays

Ce sont simplement les préfixes utilisés par les radioamateurs :

DL	Allemagne, RFA
DM	ex-Allemagne de l'Est, RDA		OE	Autriche
			OK	Tchécoslovaquie
F	France		ON	Belgique
G	Grande Bretagne
HA	Hongrie		SM	Suède
HB	Suisse		U	URSS, Russie
I	Italie		VK	Australie
JA	Japon		W	U.S.A.
			YU	Yougoslavie