Pour
que le transfert d'énergie entre le générateur
et la charge soit optimisé, donc que la puissance transmise
soit la plus élevée possible, il faut que l'impédance
de la charge soit adaptée à celle du générateur.
Si une ligne de transmission s'intercale entre le générateur
et la charge, l'adaptation doit être réalisée
d'une part entre le générateur et la ligne et d'autre
part entre la ligne et la charge. Cette règle se comprend
facilement si on raisonne en courant continu.
Générateur et
charge
Le schéma
ci-contre représente un générateur caractérisé
par :
- E : force électro-motrice
- r : résistance interne
débitant dans une charge de résistance R.
On mesure I, l'intensité
dans le circuit et U la différence de potentiel
aux bornes de la charge et du générateur.
Dans les circuits traversés par
des courants alternatifs, ce sont les impédances qui sont
considérées. |
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Calcul
de la puissance débitée
Connaissant
E, r et R on peut calculer I et U
La puissance dissipée dans la charge est le produit de
U par I :
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Variation de la puissance débitée
en fonction de la valeur de R
Après
avoir fixé :
E = 10 volts
r = 10 ohms.
on calcule P pour différentes valeurs de R comprise entre
1 et 17 ohms.
La puissance P passe par un maximum lorsque
la résistance de la charge est égale à la
résistance interne du générateur.
Ce principe est appliqué dans
bien d'autres domaines de l'électronique et on le retrouve
en HF lorsqu'une antenne (une charge) est branchée sur
un émetteur : l'impédance en sortie de l'émetteur
doit être adaptée à celle de la ligne qui
doit être identique à celle du système d'antenne.
Dans ce dernier cas, l'adaptation n'est pas recommandée
seulement pour une question de rendement car une désadaptation
modérée peut ne pas changer grand chose au résultat
de la transmission mais même modérée une
mauvaise adaptation d'impédance peut avoir des conséquences
ennuyeuses pour l'émetteur lui-même (voir : Adaptation en sortie du transceiver ) |
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