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Les communications
entre radioamateurs peuvent s'effectuer sous de multiples formes.
Dans la majorité des liaisons effectuées il s'agit
moins de transmettre réellement des informations que de
tester les moyens de communication : matériel, propagation,
possibilités du site d'émission... On peut distinguer les différentes formes de trafic par la classe d'émission et par l'utilisation qui est faite de ces classes d'émission. Classes d'émission Le trafic le plus commun s'effectue en phonie, en FM plus spécialement sur les bandes supérieures à 144 MHz ou BLU sur toutes les bandes amateur ; la connaissance de l'anglais parlé n'est pas obligatoire, seulement bien utile. Mais le type de trafic typiquement radioamateur est la télégraphie en morse. La transmission d'image fixes (SSTV ou FAX) de textes (RTTY, AMTOR, PSK31) ou de fichiers de données numériques (PACKET-RADIO, PACTOR) a été facilitée grâce à l'introduction de l'ordinateur individuel dans les shacks. La télévision d'amateur (ATV) a aussi ses adeptes recrutés, il est vrai, chez les meilleurs techniciens. Modes de trafic En dehors de la classe d'émission on peut distinguer différentes formes de trafic : - trafic en concours - recherche de stations rares par les circonstances d'émission (manifestation, radio-club institutionnel...) - recherche de contrées rares ou lointaines (DX sur décamétriques, DX sur 144). - contact avec des stations déplacées dans des endroits particuliers ou célèbres (châteaux, forts, îles) - trafic DX par réflexion sur la Lune (EME), - émission à faible puissance (QRP) - trafic via satellites, - trafic en mobile terrestre ou maritime, en pédestre, - expéditions en portable sur des sommets dégagés, - utilisation des répéteurs (relais), - transmission par réflexion sur des traînées météoritiques (Meteor Scater) - ou par diffusion sur des zones ionisées lors des aurores boréales. - expérimentation en hyperfréquences. L'écoute des radioamateurs peut se faire en utilisant chacun des moyens cités ; c'est aussi une excellente école pour apprendre les procédures et les règles du trafic amateur. Le journal de trafic et la carte QSL La réglementation oblige chaque radioamateur à consigner dans un journal de trafic tous les QSO qu'il a effectué. Ce journal est aussi pour le radioamateur un livre de souvenir où il conserve la trace de son trafic. En guise de carte de visite les radioamateurs utilisent leur carte QSL qu'ils s'échangent pour matérialiser leurs meilleures liaisons. Le goût des collections encourage certains amateurs à rechercher les cartes QSL des stations rares, des contacts exceptionnels ou des contrées exotiques. Des diplômes, gérés par les organisations radioamateurs, sont attribués à ceux qui ont réussi, par la qualité de leur trafic, à rassembler les QSL requises. Expérimentation C'est la base de l'activité du radioamateur. Elle s'exerce sur des domaines extrêmement variés concernant la conception, la réalisation et la mise au point des composants de la station (transceiver, amplificateur de puissance, préamplificateur de réception, antennes, accessoires, logiciels ) ou sur la propagation des ondes de 137 kHz à plusieurs dizaines de gigahertz. L'installation et l'optimisation de réseaux (Packet-radio) de retransmetteur (relais phonie, SSTV, ATV), l'utilisation de moyens de localisation (GPS) et la radiogoniométrie sont aussi l'occasion d'un trafic particulier. |